Dans une correspondance adressée au gouverneur du Kasaï-Oriental, les dirigeants de la Minière de Bakwanga accusent la police d’être complaisante dans la sécurisation de leurs sites exposés aux creuseurs clandestins. Albert Kabangu, directeur de contrôle et de la sécurité générale de la Miba, cite notamment le massif 5 qui fait actuellement l’objet de la certification des gisements.
La police de mines rétorque que la Miba ne met pas à sa disposition tous les moyens convenus pour une sécurisation efficace de la zone d’exploitation du diamant. Elle ne dispose à l’heure actuelle que d’un seul véhicule et d’un nombre insuffisant de policiers pour assurer la sécurité du polygone minier dont la superficie est estimée à 35 kilomètres carrés.
Samedi dernier, le ministre provincial de l’Intérieur du Kasaï Oriental a indiqué que son gouvernement donnera deux nouveaux véhicules à la police. Selon lui, le nombre de policiers commis à la sécurisation de ce site doit être revu à la hausse pour se situer autour de deux cinquante.
Lire aussi sur radiookapi.net:
- Les agents de la Miba réclament des dividendes sur un diamant de 114 carats
- Mbuji-Mayi: 1 500 m de câbles électriques volés à la Miba
- Mbuji-Mayi : les agents de la Miba n’ont pas fêté la sainte Barbe
- Kasaï-Oriental : la Miba résilie son contrat avec la société Hydroforce Congo
- Minerais: la découverte de diamant en Sibérie menace le marché congolais