Les agences des Nations unies en RDC et le Gouvernement congolais ont signé, ce jeudi 20 septembre à Kinshasa, le plan-cadre des Nations unies pour l’assistance au développement (UNDAF) estimé à 2,4 milliards de dollars américains pour une période de cinq ans. Cet accord de coopération s’articule sur cinq grands axes stratégiques, dont la gouvernance et la création d’emplois.
Le Coordonnateur humanitaire du système des Nations unies en RDC, Fidèle Sarasoro, a indiqué que ce plan-cadre 2013-2017 s’inscrivait sur la droite ligne du Document stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté de deuxième génération (DSCRP II):
«Nous sommes alignés sur le DSCRP II. Nous nous inspirons de ce document-là pour élaborer nos stratégies, et c’est de ce document que nous avons défini les priorités des Nations unies. Nous allons définir les programmes et projets qui sont prioritaires, en concertation avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération ainsi que les autres ministères sectoriels.»
Et c’est après cette étape que les activités devraient se dérouler sur le terrain. Fidèle Sarasoro a précisé que la balle est dans le camp des autorités de Kinshasa:
«C’est l’approche participative. Nous voulons le faire avec le Gouvernement. Nous allons nous aligner sur les priorités du Gouvernement, et c’est pour cela que nous attendons. Et à partir de maintenant, puisque ce document est approuvé, nous allons commencer la formulation des projets.»
Ces projets devraient être axés sur cinq grands axes stratégiques:
- la gouvernance et le développement des institutions
- la croissance inclusive et créatrice d’emplois
- les services sociaux de base et le développement du capital humain
- la gestion des ressources naturelles et la lutte contre les changements climatiques
- la stabilisation et la consolidation de la paix.
L’UNDAF devrait être financé à hauteur de 2,4 milliards USD (soit une moyenne de plus de 498 millions USD par an) par l’Onu, les partenaires financiers, le gouvernement de la RDC et le secteur privé. Les Nations unies devraient fournir le quart de cette somme, a précisé Fidèle Sarasoro.
«Nous sommes déjà en concertation avec les partenaires qui nous soutiennent et le Gouvernement. Nous allons travailler dans ce sens pour pouvoir mobiliser le reste de financements et nous n’avons aucun doute», a-t-il assuré.
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