Electricité: la Snel annonce l'allègement du délestage à Kinshasa pour juin 2013

Une vue du bassin de captage d'eau Inga 1. L'on remarque clairement que le niveau d'eau a sensiblement baissé de plus de 6m de hauteur. Radio Okapi/Ph. Michel KifindaUne vue du bassin de captage d’eau Inga 1. L’on remarque clairement que le niveau d’eau a sensiblement baissé de plus de 6m de hauteur. Radio Okapi/Ph. Michel Kifinda

Une vue du bassin de captage d'eau Inga 1. L'on remarque clairement que le niveau d'eau a sensiblement baissé de plus de 6m de hauteur. Radio Okapi/Ph. Michel Kifinda

La Société nationale d’électricité (Snel) croit pouvoir résoudre le problème de délestage à Kinshasa à la fin des travaux de reconstruction de la deuxième ligne haute tension du barrage hydroélectrique d’Inga, en juin 2013. Son administrateur délégué, Eric Mbala, l’a dit jeudi 23 août au terme d’une visite d’inspection aux installations du barrage hydroélectrique d’Inga, au Bas-Congo.

Il a indiqué que la Snel produit actuellement plus 900 mégawatts d’énergie électrique mais elle ne pourra pas résoudre le problème de délestage à Kinshasa aussi longtemps que son unique ligne est saturée et elle ne transporte que 400 mégawatts au lieu de 800.

«Il faudra également éliminer les contraintes sur les lignes hautes tensions qui amènent l’électricité dans les grands centres de consommation. Lorsqu’on aura fait sauter tous ces points d’étranglement, on ne pourra pas parler de délestage à Kinshasa», a déclaré l’administrateur délégué de la Snel.

Pour sa part, le ministre congolais des Ressources hydrauliques et Electricité, Bruno Kapandji, s’est dit confiant quant à l’évolution des travaux aux centrales hydroélectriques d’Inga.

«Nous sommes partis de 550 mégawatts, aujourd’hui nous sommes à 940 mégawatts, à Inga et nous avons des réserves», a rassuré le ministre.

Une vue du canal d'évacuation d'eau en cas de déborment. Ce canal est en pleine secheresse suite à l'étiage. Radio Okapi/Ph. Michel KifindaUne vue du canal d’évacuation d’eau en cas de déborment. Ce canal est en pleine secheresse suite à l’étiage. Radio Okapi/Ph. Michel Kifinda

Une vue du canal d'évacuation d'eau en cas de déborment. Ce canal est en pleine secheresse suite à l'étiage. Radio Okapi/Ph. Michel Kifinda

Des sources sur place affirment que deux groupes sur six sont en service à Inga I et le troisième sera opérationnel d’ici décembre prochain.

Selon les mêmes sources, cinq groupes sur huit sont déjà en fonctions à Inga II où la Snel a réhabilité trois groupes en une année.

La réhabilitation d’un seul groupe s’évalue entre 30 et 60 millions des dollars américains, avait indiqué un directeur du barrage d’Inga, constitué de deux centrales hydroélectriques et d’une station de conversion à partir de laquelle l’électricité est transportée au niveau des centres de consommation.

Pour l’heure, le délestage et les coupures intempestives de l’électricité poursuivent leur bonhomme de chemin à Kinshasa.

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