Mutinerie du M23: l’ONG Cojeski condamne le silence du gouvernement et du Conseil de sécurité

Quelques jeunes Congolais ce 15/07/2011 au collège Boboto à Kinshasa, lors des travaux de la table ronde de la jeunesse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Collectif d’organisations des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa (Cojeski) s’insurge contre le silence de la communauté internationale et du gouvernement congolais face à ce qu’il qualifie “d’agression” et de “génocide” au Nord-Kivu. une allusion à la mutinerie du mouvement du 23 mars déclenchée depuis fin avril dans la province du Nord-Kivu.

Cette ONG a exprimé son mécontentement dans un mémorandum adressé dernièrement au secrétaire général des Nations unies.

A la suite de l’initiative de Cojeski, une trentaine d’organisations de droits de l’homme ont signé une déclaration accusant les autorités politiques et militaires congolaises de Kinshasa de complicité avec «les fossoyeurs de l’Est».

«Ceux qui meurent dans l’Est du pays ne sont pas de fourmis. Mais le gouvernement se tait», regrette Maguy Kiala, la présidente du comité de suivi du cadre de concertation de la société civile congolaise et du Cojeski.

Elle a plaidé pour la condamnation ferme du Rwanda qui, avec toutes les preuves à l’appui, agresse, selon elle, la RDC et massacre les paisibles citoyens dans la partie Est.

«Tous les défenseurs ont voulu réaffirmer leur solidarité avec les victimes tombées à la suite de l’agression menée contre la RDC dans l’Est. Nous condamnons le silence du gouvernement et du Conseil de sécurité», a déclaré le rapporteur de la déclaration d’une trentaine d’ONGDH, Me Georges Kapiamba.

Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer la cessation des hostilités et au rétablissement rapide de la paix dans l’Est de la RDC, aux conflits armés récurrents depuis plus de dix ans.

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