L’opposant Diomi Ndongala est passible d’une peine allant de sept à vingt ans de prison pour viol sur mineures. Cette précision a été donnée jeudi 28 juin par le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
Le procureur Kabange Numbi affirme que l’accusation portée contre le député Diomi est une flagrance irréfutable et ne constitue nullement un acharnement quelconque contre lui.
Il se base sur des témoignages des présumées victimes et des témoins rencontrés sur le lieu ainsi que les effets saisis dans le bureau de Diomi Ndongala :
« Il ressort d’une audition rapide que les filles ont confirmé les faits et ont déclaré que ce n’était pas la première fois qu’elles ont eues des relations coupables avec Diomi Ndongala. Le garde du corps et la sentinelle ont aussi confirmé les faits disant que le député Diomi Ndongala était présent sur le lieu avec ces filles. La police scientifique a saisi les pièces à conviction notamment les fortifiants, les préservatifs utilisés et les CD pornographiques. Ainsi que les appels téléphoniques de Diomi avec ces deux filles », a poursuivi le procureur Kabange.
Il ajoute que Diomi Ndongala est habitué à affronter la justice et jouit d’une présomption d’innocence. Flory Kabange ne comprend donc pas pourquoi le présumé coupable ne se fait pas voir et l’invite à sortir de sa cachette.
Notons que si au bout d’une année l’accusé demeure toujours en cavale, la procédure de flagrance perdrait tout son sens.
Le parquet général affirme qu’il ferait une réquisition à l’Assemblée nationale pour lever l’immunité du député poursuivi.
Pour rappel, tout a commencé mardi 26 juin au soir lorsque le père des victimes a constaté que ces filles possédaient une grosse somme d’argent depuis quelques temps. Acculées, elles ont fini par avouer à leurs parents qu’elles avaient été abusées par le député Diomi Ndongala.
Après ses investigations, il a aussitôt alerté la police. Aussitôt sur les lieux, les agents de l’ordre ont fouillé la parcelle jusqu’au lendemain matin. Pas la moindre trace d’Eugène Diomi Ndongala sauf des préservatifs trouvés sur place.
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