La question de la mise en place des membres des commissions Politique, administrative et juridique (PAJ) et Economique, financière et contrôle parlementaire (Ecofin) de la chambre basse du Parlement divise les députés de la Majorité présidentielle (MP) et ceux de l’Opposition.
Le consensus n’a pas été trouvé à la plénière du samedi 19 mai où les députés de la mouvance présidentielle voulaient à tout prix avoir le contrôle sur ces deux commission stratégiques de l’Assemblée nationale.
Tandis que l’opposition, à défaut de diriger les commissions PAJ et Ecofin, demande notamment la présidence de la commission Défense et sécurité.
Pour les départager, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku a proposé, après moult-tractation, que les députés aient au vote.
L’opposition a rejeté cette démarche et menace de ne pas prendre part au vote, prévu lundi 21 mai à l’hémicycle du Palais du peuple.
«Si telle est la position du bureau de l’Assemblée nationale, l’opposition préfère ne pas prendre part à ces élections là », a déclaré le député UNC (Union pour la nation congolaise), Me Jean-Baudouin Mayo qui propose au président de l’Assemblée nationale de s’investir pour une issue heureuse.
Pourquoi cette lutte autour des commissions PAJ et Ecofin ?
Pour répondre à la question, le député José Makila parle d’un agenda caché:
«Nous savons que c’est la commission PAJ qui s’occupe de la loi. Ils veulent nous dribbler à travers la commission PAJ pour modifier la Constitution. Nous n’allons pas accepter ca».
Pour les députés de la majorité, la question de la révision de la Constitution est un faux problème car tout a été verrouillé.
«Les choses ont été tellement verrouillées que je ne vois pas comment ils peuvent y arriver. Donc ils ne peuvent pas s’accrocher à ce genre de problème qui distraie la population», le député élu de la circonscription de Mbuji-Mayi, Crispin Ngoy.
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