 Siège de la Sonas à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
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L’opération de recouvrement forcé de l’assurance automobile que la Société nationale d’assurances (Sonas) a lancé, ce jeudi 3 mai à Kinshasa, n’a pas été un succès.
A la base, les agents assureurs n’ont pas bénéficié de l’appui de la police nationale en vue de traquer les automobilistes non en règle.
Selon un reporter de la Radio Okapi, la Sonas semble n’avoir pas bien préparé l’opération de bouclage et la police nationale congolaise n’a pas été motivée pour accompagner les agents de la Sonas.
Le directeur chef d’agence de Sonas/Kintambo, Jean Claude Tshalondakwa, a expliqué le caractère obligatoire de l’assurance automobile en RDC:
«Nous avons fais deux mois pratiquement de campagne de sensibilisation pour que le citoyen congolais souscrive à l’assurance automobile qui est une assurance obligatoire. Mais pour le moment, c’est la police qui veut faire exécuter la loi».
Certains automobilistes ont été arrêtés, l’exemple d’un parent qui ramenait à la maison ses enfants sortis de l’école:
«J’ai fait comprendre à la police que je vais déposer les enfants et revenir pour clarifier ma situation. Ils ont refusé. Et pourtant, ils laissent passer vos bus là qui ne sont pas en ordre».
Des sources concordantes affirment que les agences de la Sonas ont été prises d’assaut par les automobilistes venus payer leur assurance.
Ce bouclage forcé de la Sonas a rendu difficile les transports en commun à travers la ville de Kinshasa.
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