Maniema : difficulté de transport à Kindu suite au recouvrement forcé de la Sonas

Les routes de Kinshasa n'ont pas des voies spécifiques pour les motos. Motards et conducteurs des autres véhicules roulent sur les mêmes voies. Les passagers des motos n’hésitent pas à décrocher leurs téléphones pendant qu’ils roulent.Les routes de Kinshasa n’ont pas des voies spécifiques pour les motos. Motards et conducteurs des autres véhicules roulent sur les mêmes voies. Les passagers des motos n’hésitent pas à décrocher leurs téléphones pendant qu’ils roulent.

Les routes de Kinshasa n'ont pas des voies spécifiques pour les motos. Motards et conducteurs des autres véhicules roulent sur les mêmes voies. Les passagers des motos n’hésitent pas à décrocher leurs téléphones pendant qu’ils roulent.

Le recouvrement forcé des frais d’assurance automobile par la Société nationale d’assurance (Sonas) a débuté lundi 19 mars dans la matinée à Kindu (Maniema). Les éléments de la police de circulation routière sont mis à contribution pour le contrôle des documents. Ils exigent aux conducteurs des motos, voitures et camions la carte d’assurance dont le prix varie entre 100 $ et 1000 $.

Les chauffeurs des motos qui ne se sont pas acquittés de ce frais d’assurance ont préféré gardé leurs engins dans les parkings ou leurs maisons.

Ils disent que cette opération de recouvrement constitue un manque à gagner pour eux au regard des recettes journalières évaluées à environ 10 000FC (environ 10$US).

Le prix de la course n’a pas augmenté mais la rareté des motos a perturbé le déplacement de beaucoup de personnes dans la ville où le moyen de transport le plus utilisé est le taxi-moto.

Certaines motos ont même transporté plus d’une personne, ce qui constitue aussi une infraction. D’autres appartenant aux privés, portant la plaque d’immatriculation des services de l’Etat sont exemptées de ce contrôle.

La Sonas promet de se pencher la difficulté de transport due au recouvrement forcé. Mais pour l’instant plusieurs motos et véhicules arrêtés sont gardés devant le bureau de la SONAS.

Quelques propriétaires viennent  s’acquitter de ces frais d’assurance et retirent au fur et à mesure leurs engins.

Notons que le recouvrement forcé de la Sonas va se poursuivre jusqu’au 19 avril.