Le pays ne peut plus se permettre une crise de légitimité. Seule l’organisation des élections provinciales permettra le renouvellement de la chambre haute. C’est ce qu’a déclaré le vice-président du Sénat, Mokolo wa Pombo qui a présidé ce jeudi 15 mars l’ouverture de la session ordinaire de cette institution.
Mokolo wa Pombo a demandé à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de fournir un effort pour corriger les erreurs du passé et parachever l’ensemble du processus électoral en RDC «dans un climat réel de transparence ».
Présent à cette cérémonie le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda a affirmé que son institution est en pleine évaluation.C’est seulement à la fin de ce travail que le bureau pourra se prononcer quant à l’organisation des élections provinciales, urbaines, municipales et locales.
Pour éviter les erreurs et irrégularités dans l’organisation des scrutins à venir, le sénat a proposé l’inclusion de la société civile au sein de la Ceni.
Selon Moloko wa Pombo, le Sénat reste convaincu que la présence de la société civile ainsi que l’institution d’un organe collégiale plus élargi de décision et de contrôle amélioreront le travail de la Ceni en assurant notamment :
- Son indépendance
- Son efficacité
- Sa neutralité
Cette proposition a été rejetée à l’Assemblée nationale.
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