Les forces de sécurité de la RDC doivent mettre fin à une vague d’arrestations politiques, en particulier, aux arrestations arbitraires et illégales menées à la suite des résultats contestés de la présidentielle. C’est ce qu’a déclaré l’ONG Amnesty international dans un communiqué de presse, parvenu vendredi 23 décembre. Des dizaines d’arrestations ont eu lieu dans le pays depuis l’élection du 28 novembre, selon la même source.
Amnesty international souligne que des civils, des journalistes, des avocats et de responsables de l’opposition sont comptés parmi les victimes de ces arrestations.
Docteur Theo Boutruche, chercheur chargé dela RDC à Amnesty international explique:
«Ce communiqué de presse a pour but d’attirer l’attention sur un climat de tension et d’incertitude qui règne en ce moment en République démocratique du Congo et particulièrement à Kinshasa. [Il vise également à] alerter les autorités sur la nécessité de faire cesser ces arrestations et surtout, soit libérer les personnes qui ont été arrêtées, soit les inculper rapidement d’une infraction reconnue par la loi… »
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Dans la même optique, la Voix des Sans Voix (VSV) a exprimé sa réprobation et dénoncé fermement les enlèvements et les disparitions forcées des personnes par des hommes armés en tenue del a Police nationale congolaise (PNC) et des FARDC, notamment de la Garde républicaine.
Selon un communiqué de presse publié mercredi 21 décembre, la VSV a indiqué que plusieurs de ces victimes seraient détenues au secret dans des cachots qui ne dépendent pas des parquets.
La Radio Okapi a tenté en vain d’obtenir la réaction du gouvernement congolais sur ce sujet.
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