 Une vue du centre ville de Mbandaka dans la province de l’Equateur (RDC) .
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L’assemblée provinciale de l’Equateur a clôturé sa session ordinaire, samedi 15 octobre, sans examiner ni voter le budget de la province pour l’exercice 2012. Son vice-président qui présidait la cérémonie de clôture a déclaré que son institution laisse le soin au gouvernement provincial de promulguer ce budget. L’exécutif provincial a pourtant déposé le projet de budget au bureau de l’assemblée provinciale au mois de septembre.
Le mercredi 12 octobre, le rapporteur de l’assemblée provinciale de l’Equateur avait expliqué que la plénière ne pouvait pas être convoquée à cause de l’absence du président et de son adjoint, en séjour à Kinshasa sur invitation du ministre de l’Intérieur.
Mais il avait rassuré que «si l’un de deux rentre, on pourra envisager une session extraordinaire pour débattre des prévisions budgétaires de la province pour l’exercice 2012.»
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) qui compte une soixantaine de députés provinciaux en Equateur (sur un total de cent huit) et la société civile de l’Equateur ont condamné les méthodes de travail de l’assemblée provinciale.
Le président fédéral du MLC a affirmé que c’est depuis longtemps que son parti décrie le comportement des députés provinciaux de l’Equateur.
Pour lui, cette situation ne doit étonner personne. Il a regretté, par ailleurs, que le budget de la province soit décidé par «quelques personnes pour leurs propres intérêts».
Le président de la société civile de l’Equateur s’est plaint, de son coté, que l’appel lancé au mois de septembre aux députés provinciaux d’accélérer leurs travaux pour doter la province d’un budget ne soit pas entendu.
Il a ajouté que pour la société civile de l’Equateur le bilan du mandat de l’actuelle assemblée provinciale est largement négatif.
«Heureusement que nous sommes proches des élections. Que la population fasse le bilan et vote utile», a-t-il conclu.
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