Equateur: le budget 2012 toujours pas examiné

Siège de l'Assamblée provinciale de la province d'Equateur.Siège de l’Assamblée provinciale de la province d’Equateur.

Siège de l'Assamblée provinciale de la province d'Equateur.

A trois jours de la fin de la session parlementaire, les bureaux de l’assemblée provinciale sont toujours scellés. Le président de l’assemblée et son adjoint se trouvent à Kinshasa sur invitation du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Adolphe Lumanu Bwana Sefu. Et le budget provincial de 2012 n’est toujours pas voté.

En l’absence du président et de son adjoint, les autres membres du bureau ne sont pas en mesure de convoquer la plénière. Ils affirment ne pas être compétents pour le faire. Conséquence : les députés n’ont pas examiné le projet de budget provincial pour 2012.

Réagissant à cette situation, le rapporteur de l’assemblée de l’Equateur joue à l’apaisement.

«Si l’un des deux rentre, on pourra envisager une session extraordinaire pour débattre des prévisions budgétaires de la province pour l’exercice 2012 », a affirmé Louis Manzomba, rassurant que la suite des plénières se passera dans un climat apaisé, conformément aux recommandations reçues de Kinshasa.

La présente session prend fin samedi 15 octobre et les élus de l’Equateur disent qu’ils ne peuvent pas terminer cette législature sans doter la province de son budget pour 2012.

Pour rappel, les députés provinciaux n’ont pas pu accéder aux locaux de l’assemblée de l’Equateur, lundi 8 août. Le bâtiment était protégé par une centaine de policiers armés. Ces derniers avaient déclaré avoir reçu l’ordre de leur « hiérarchie » d’empêcher tout accès à la salle. Selon certaines sources, un groupe de députés veulent voter une motion pour déchoir le bureau actuel et installer l’ancien. Ces députés accusent le bureau actuel de mauvaise gestion.

De nombreux observateurs pensent que la province de l’Équateur a connu le plus grand nombre de crises institutionnelles à l’assemblée provinciale au cours de l’actuelle législature.

Lire aussi sur radiookapi.net: