EPSP: rentrée scolaire, les parents déplorent le coût excessif des frais scolaires

Dans les écoles convemtionnées catholiques, les frais scolaires exigés aux parents pour la confirmation des inscriptions de leurs enfants avant la rentrée scolaire varient entre 150 $US pour l’école primaire et 280$US pour le secondaire. C’est le cas du Lycée Kabambare où les parents doivent obligatoirement payer la totalité des frais des élèves inscrits au secondiare pour le premier trimestre, a constaté Radio Okapi.

Les frais d’internat sont fixés à 1500 $US l’année au Lycée Kabambare, une autre école conventionnée catholique, hormis les frais scolaires.

A l’Institut de la Gombe, une école officielle, la confirmation des inscriptions au primaire comme au secondaire est fixée à  12 000 FC (13 $US) comme frais de fonctionnement, déclare un parent rencontré sur place.

Un enseignant de cette école ajoute que la contribution des parents ne sera fixée qu’après la publication des directives de l’autorité publique.

Un parent contacté par Radio Okapi, embarrassé, demande à l’autorité publique de réduire les frais scolaires.

Dans les écoles officielles et conventionnées protestantes, les responsables attendent la tenue de l’Assemblée générale des parents ou les instructions de l’autorité publique pour fixer les frais.

Au Lycée Monseigneur Shaumba, une école conventionnée protestante, les frais scolaires seront fixés par l’Assemblée générale des parents, souligne le préfet de l’école Gaspard Bomo.

Quelques responsables des écoles se sont abstenus de tout commentaire, rejetant ainsi la balle dans le camp de l’Etat.

«Ecole, amie des enfants», un projet de l’Unicef pour relever le niveau de l’enseignement à Mbandaka

Le fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) organise un atelier de formation du lundi 29 au mercredi 31 août à Mbandaka dans la province de l’Equateur. Cette formation est axée sur la mise en place d’une nouvelle approche pédagogique dénommée «Ecole, amie des Enfants.»

Cette nouvelle approche vise l’amélioration des conditions de travail dans les écoles de l’Equateur, explique l’administrateur chargé des questions liées à l’enseignement au bureau provincial de l’Unicef/Equateur, Léon Kalolo.

Il ajoute que, par ce projet, l’Unicef veut participer au relèvement du niveau de l’Enseignement dans la province.

De son côté, l’expert Iioirien de la direction scolaire et matériels didactiques au ministère de l’EPSP, Guillaume Korogo, affirme que le projet «Ecole, amie des Enfants» n’est pas une nouvelle approche pédagogique. « Ce projet constitue une remise à niveau des enseignants préalablement formés et déjà en fonction », déclare-t-il.

Le directeur provincial de l’EPSP/Equateur 1, Jules-Calvin Ituta y’Enkese Nkoyenko, salue le mérite de l’approche «Ecole, amie des Enfants» qui, selon lui, place l’enfant au centre de toute activité pédagogique et le rend responsable de sa propre formation.

Plus de quarante professionnels de l’EPSP venus des cinq districts de l’Equateur prennent part à cette formation.

Il s’agit:

  • des directeurs des divisions provinciales de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP)
  • des gestionnaires d’Ecoles
  • des inspecteurs principaux provinciaux
  • des inspecteurs principaux chargés de la formation

Les participants espèrent que l’application de ce projet «pourra booster le niveau de l’enseignement estimé au rabais pour l’instant à travers toute la province.»

Les organisateurs indiquent que l’approche «Ecole, amie des Enfants» a déjà été expérimentée avec succès dans plusieurs pays, notamment au Mali, au Niger et au Burkina Faso.

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