Le Programme œcuménique de Paix, Transformation des Conflits et Réconciliation (Parec) a convaincu, dimanche 2 mai, 54 combattants du Front démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR) et une cinquantaine de leurs dépendants de déposer les armes.
Le Parec annonce avoir récupéré plus de 6400 armes de guerre depuis le lancement en mars de son opération baptisée «arme à feu contre 50 dollars.»
Dans son point de presse tenu vendredi 30 avril dernier à Rutshuru, le président du PAREC a détaillé la démarche de son ONG pour la délocalisation des FDLR. Le pasteur Ngoy Mulunda a expliqué:
« Notre visée n’était pas les FDLR mais les armes. La population s’est plainte de rendre ses armes alors que les FDLR gardaient les leurs et qu’ils pouvaient donc les attaquer. Cela m’a poussé à entrer en contact avec les combattants. Le 1er avril, j’ai rencontré le colonel Soki. Il m’a dit qu’il était d’accord avec la relocalisation, à condition que ce ne soit pas pour les amener au Rwanda. »
Selon le Parec, l’opération se poursuit cette semaine dans le territoire de Lubero où vivent d’autres combattants prêts à se rendre.