Le vainqueur du tour de Goma de cyclisme à côté du ministre provincial des Sports (Nord-Kivu)/Ph. Mustafa Kemal.
Le coureur Jimmy Muhindo Kyaviro a remporté, le week-end dernier, le tour de Goma (Nord-Kivu) de cyclisme, parcouru sur une distance de 126, 1 Km, en circuit fermé sous les ovations de la population. La deuxième place a été gagnée par le coureur Jacob Kambale, suivi de Justin Nyamagala et Prince Zihalirwa.
Dénommé «Tour de la paix», cette édition a été organisée par la Ligue provinciale de cyclisme du Nord-Kivu.
Le tour de Goma a été relancé après 40 ans, à la suite de plusieurs événements enregistrés dans la capitale provinciale du Nord-Kivu dont les guerres à répétition les deux dernières décennies.
Le coup d’envoi de cette compétition a été donné par le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, en présence du président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, Jules Hakizimwami et du ministre provincial des Sports du Nord-Kivu, Anselme Kitakya.
Une dizaine de coureurs ont terminé cette course sur la trentaine qui avait pris le départ. Cinq de ces cyclistes provenaient de la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.Un jeune cycliste, âgé de 11 ans, avait également participé à ce tournoi et il avait réussi à parcourir la distance de 87.3 Km avant d’abandonner. L’endurance de ce jeune coureur a suscité la curiosité et l’admiration des habitants de Goma.
Pour sa part, le président de la Ligue provinciale de cyclisme (LIPROCYNOKI), Spraya Mwana-Bwato a dressé un bilan positif de cette compétition qui, selon lui, est plus pratiquée dans la partie Nord de la province notamment : villes de Beni et Butembo.
Spraya Mwana Bwato a indiqué que de nombreux cyclistes ont abandonné par manque de matériels appropriés, des accidents provoqués par une intense circulation des véhicules et autres.
«Des accidents provoqués par une intense circulation des véhicules et motos non accrédités par l’organisation sur l’itinéraire sont dus au fait que la population de Goma n’a pas la culture du cyclisme», a dénoncé Spraya Mwana Bwato.
