Les vaincus d’hier rivalisent d’ardeur avec leurs vainqueurs. L’image peut être appliquée à la présente édition de la Coupe d’Afrique de Football (CAN) qui se joue au Ghana, rapporte radiookapi.net
Les choses sont en train de changer dans la hiérarchie du football africain. Qui aurait imaginé, il y a quelque temps, que la Namibie ferait jeu égal avec la Guinée? Ou que le Soudan tiendrait la dragée haute aux Pharaons égyptiens avant de s’écrouler dans les ultimes minutes? Et surtout, qui aurait prédit l’issue de la rencontre Angola-Sénégal à l’avantange des compatriotes du président Do Santos?
Tout est désormais possible sur le continent. Le deuxième tour de cette 26 e édition de la CAN réserve peut-être d’autres surprises de taille. Ce qui serait une bonne chose pour le football africain, preuve que la discipline est en pleine ascension. Il n’y a plus de petites nations dans ce sport roi. C’est la leçon à tirer au vu de ce qui se passe sur les terrains du Ghana depuis le 20 janvier dernier.