La coordination de l’ONG «Initiative des personnes vulnérables en action pour un développement intégral» plaide pour la prise en charge par le gouvernement de plus de mille femmes, victimes des violences sexuelles et celles basées sur le genre des groupements Mbinga Nord et Buzi Minova, dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu). Il s’agit de 900 victimes des violences sexuelles de trois dernières années, a précisé Anne-Marie Buhoro, directrice de l’ONG, mercredi 28 mai au cours d’une réunion d’évaluation de la situation humanitaire de ces victimes.
«Depuis le début de l’année 2015, nous avons identifié 42 cas de violences sexuelles, dont neuf mineures dont l’âge varie entre quatre et six ans», a rapporté Anne-Marie Buhoro, soulignant que les femmes violées de Minova ont un grand besoin d’assistance psychologique et socio-économique.
L’administrateur du territoire intérimaire de Kalehe, Gérald Nkwana, affirme avoir transmis au gouvernement provincial du Sud-Kivu, le dossier de ces victimes de violences sexuelles et violences basées sur le genre.