Cinquante et un jeunes de moins de 18 ans sortis groupes armés exigent d’être relocaliser dans leurs provinces d’origine à savoir le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Katanga. Depuis mercredi dernier, ils menacent de molester leurs éducateurs et d’incendier les locaux de l’ONG Action pour la protection et l’encadrement de l’enfant (Apee), qui supervise leur réinsertion familiale. Le Secrétaire exécutif de cette organisation, Marcel Tote, a expliqué que cette opération nécessite une grande logistique qu’elle n’a pas. Selon lui, l’Unicef et la Monusco ont déjà entamé des discussions à ce sujet.
Depuis leur sortie du Centre d’instruction Commando de Kotakoli, à 90 km de Gbadolite, ces jeunes vivent dans des familles d’accueil avec leurs dépendants.
Marcel Tote a également demandé aux forces de l’ordre de sécuriser le personnel et les infrastructures de son institution.