Plus de 12 mille bovins et huit mille caprins éprouvent des difficultés pour brouter les herbes à Kasenyi et Tchomia, deux localités situées respectivement à 55 et 60 kilomètres, au Sud de Bunia, au bord du lac Albert. Le début de la saison sèche est à l’origine de cette situation qui pousse certains éleveurs à faire paître leurs troupeaux dans d’autres entités voisines.
Sur l’axe routier Bunia-Kasenyi-Tchomia, les herbes ont séché depuis le début du mois de janvier.
Les femmes déclarent que certains produits agricoles sont devenus rares sur le marché.
Il s’agit des feuilles de manioc, épinards et d’autres légumes.
Autre constat, certains grands ruisseaux ont tari.
Il s’agit de Kisengue et Sona, du coté de Kasenyi et de Drigi, du coté de Tchomia.
Cette situation constitue un véritable calvaire pour une vingtaine d’éleveurs qui errent avec leurs bêtes à la recherche des pâturages dans les localités voisines.
Pour ce faire, les éleveurs du coin doivent négocier avec d’autres chefs coutumiers, moyennant un paiement d’argent, en nature ou en espèce pour avoir l’autorisation de paître leur bétail.