L’association Carrefour des Femmes l’a dit aux représentants des Nations Unies la semaine dernière : elles se sentent marginalisées.
Ce mouvement regroupe des organismes religieux et associatifs de la collectivité des Ikama dans le territoire de Pangi.
Le constat de l’association est sans appel : la coutume et les autorités du territoire de Pangi considèrent les femmes comme des machines pour les travaux des champs et la reproduction.
Celles-ci ne s’estiment pas représentées au niveau de la collectivité ni du territoire ou de la province.
Albertine Pavula, présidente de Carrefour des Femmes à Kama, explique :
La présence de la MONUC éveille les femmes. Nous voulons que nos associations soient encadrées et formées. C’est la seule voie qui amènera un changement chez les agents administratifs.