C’était au cours d’une marche de protestation organisée mardi par le syndicat national des cadres, agents et employés des secteurs des services de la santé (Syncass). Venus de différents services, les manifestants sont partis du cabinet du ministre de la santé jusqu’à la primature où les infirmiers et le personnel administratif de secteur devaient être reçus par le premier ministre, Adolphe Muzito, rapporte radiookapi.net
Le personnel de la santé a exprimé son ras-le-bol au gouvernement face à l’absence des réponses à ses revendications. Les manifestants portaient des banderoles sur lesquelles il était écrit : « Personnel de la santé, laissé pour compte dans sa désolation, réclame ses droits au gouvernement de la République Démocratique du Congo »
Selon le secrétaire général du Syncass, Mutambay Tampoy, les revendications salariales datent de quatre mois : « Nous exigeons la correction de notre salaire qui depuis le mois de septembre de l’année passée a été maintenu au même rythme qu’avant. Nous réclamons aussi la correction de notre prime de risque qui, depuis 2005 est resté au même taux. »
A la primature, l’accès n’a pas été facile. Les éléments de la police ont barré la route. Ne pouvant pas accéder à la primature, les manifestants ont réagi : « Nous ne sommes pas là pour la violence, nous sommes venus revendiquer nos droits. S’ils veulent la violence, nous allons nous laisser tuer par eux. »
Selon les infirmiers, tant qu’il n’y aura pas une suite favorable à leurs réclamations, ils ne reprendront pas le chemin des hôpitaux.