Volcan de Nyamulagira en éruption
Au moins 12 hectares de plantation de maïs dans la concession de Luhonga, près de Saké, à 27 kilomètres à l’ouest de Goma, en groupement Kamuronza dans le Masisi, sont détruites par les cendres volcaniques. Des cendres causées par l’éruption de Nyamulagira, le 2 janvier dernier, a confié la Coopérative des agriculteurs et éleveurs, CAGEL, à radiookapi.net
Les pertes enregistrées dans cette concession suite à cette destruction, sont de l’ordre de 30.000 dollars américains. En plus, ces agriculteurs disent avoir perdu un quart d’hectare d’une pépinière des cultures maraîchères, dans la même concession de Luhonga, destiné à un projet pour les retournés.
Par ailleurs, dans les localités de Kingi, Katembe, Kabati, Ruvunda, toujours en groupement de Kamuronza, les cultures de haricot, patate douce, manioc, ainsi que de maïs, n’ont pas été non plus épargnées. Emmanuel Kamanzi, l’un des membres de la coopérative des agriculteurs, CAGEL explique l’ampleur du désastre : « On voit que toutes les cultures ont été menacées, mais, c’est le maïs qui est visiblement affecté. Mais, les autres, surtout les tubercules, les conséquences on ne les voit pas directement. Et le maïs que nous avons semé, que nous avons eu par des recherches devait au moins nous donner 7 tonnes par hectare. Aujourd’hui, le prix varie entre 350 et 400 dollars la tonne. S’il faut multiplier par 12 hectares, la production de 7 tonnes fois 12, c’est autour donc de 30 000 dollars. C’est énorme. Aussi l’énergie que nous avons dépensée, on ne sait pas calculer ! Nous, on ne se décourage pas. On va reprendre le travail, on va reprendre la pépinière, on va reprendre les champs. Nous nous préparons maintenant pour la saison B qui commence d’ici février. Mais, il y a une condition, il faut que ce volcan s’éteigne. Certainement, nous allons consulter l’observatoire volcanologique de Goma pour connaître l’évolution de la situation, pour que nous puissions y aller sans crainte »rnLa coopérative des agriculteurs et éleveurs lance un appel au gouvernement ainsi qu’à la communauté humanitaire afin qu’ils leur viennent en aide.
