Le commissaire de district assistant en charge de l’Economie et Finances a lancé l’ultimatum vendredi aux pêcheurs, au cours d’une réunion de service à Bunia, avec plus de 70 responsables de camps de pêche venus notamment de Mahagi-Port, de Mokambo, de Ndawé, de Tchomia et de Kasenyi. Selon cet ultimatum, tous les camps de pêche ont deux mois, c’est-à-dire jusqu’ au 17 septembre prochain pour évacuer les zones de frayeur et retirer les filets en mailles prohibés des eaux du lac Albert. Objectif : réglementer la pêche en favorisant la reproduction des poissons, rapporte radiookapi.net
Le commissaire Avo Eko explique le sens de l’ultimatum lancé aux pêcheurs : « La zone de frayeur est envahie par 6 000 pêcheurs et c’est grave. On a demandé l’évacuation immédiate sans délai de la zone de frayeur, le retrait des « Ndia » qui étaient aux lacs Edouard, Kivu, Tanganyika, ont été déversés chez nous en Ituri, au lac Albert, on ne peut pas accepter ces « Ndia ». La troisième mesure, c’est le retrait immédiat des moustiquaires. On ne peut utiliser que des filets à maillage autorisé. Si on constate que ça n’est pas fait, nous allons prendre la police pour commencer à évacuer le lac.»rnDe leur coté, les délégués des pêcheurs n’étaient pas d’accord avec cet ultimatum. Ils l’ont jugé très court. Certains députés provinciaux originaires de l’Ituri et chefs coutumiers locaux ont pris part à cette rencontre.