La cigarette, la forme la plus dangereuse du tabc
C’est en fait ce dimanche 31 mai que la communauté internationale commémore la Journée mondiale sans tabac, sous le thème « Des mises en garde contre les dangers du tabac pour la santé ». En RDC, la journée a été célébrée samedi à Kinshasa, au Collège Boboto. A cette occasion, il a été démontré que le tabac cause des dégâts sanitaires énormes dans le pays, rapporte radiookapi.net
Mais les consommateurs de ce produit ne semblent pas réaliser le risque qu’ils encourent. D’où la nécessité d’intensifier les campagnes de lutte antitabac pour préserver la santé de la population. Selon le Docteur Honoré Miakala, secrétaire général au ministère de la Santé, le tabac est à la base de 90% des cas de cancer des poumons. « Un adulte sud dix meurt chaque jour du fait des problèmes provoqués par le tabac. Il est donc nécessaire qu’on puisse sensibiliser, d’abord les fumeurs, mais surtout sensibiliser ceux qui n’ont pas encore fumé pour qu’ils ne puissent pas tomber dans ce piège», a-t-il laissé entendre.
Mais au ministre de la Santé, le Programme national de lutte contre le tabagisme déplore le manque des moyens pour mener efficacement cette lutte. « La lutte contre le tabac n’est pas financée au Congo. Jusque là, nous souffrons de ce manque qui fait que nous manquons même des statistiques à pouvoir donner à des occasions comme la Journée mondiale sans tabac», s’est plaint Robert Kabwebwe, directeur intérimaire de cette structure spécialisée du ministère de la Santé.
Le tabac considéré comme une nourriture ou un médicament
A cette occasion, l’appel a été lancé à tous les Congolais pour qu’ils sensibilisent leurs entourages contre la consommation de ce produit nuisible à la santé.
De son coté, le président de l’Union des consommateurs du Congo, Georges Kombo Tonga a souligné que le tabac est un fléau dans le monde. Selon lui, si dans certains pays l’accès à ce produit devient de plus en plus restreint, en RDC, par contre, le tabac prend une autre dimension, surtout parmi les jeunes qui le confondent avec la nourriture ou le considèrent comme un médicament.
