La capitale de la RDC a été construite de telle manière que toutes les activités ou presque sont concentrées au centre ville. Mais, depuis quelque temps, la plupart des grands axes routiers qui y mènent sont en très mauvais état. Et le rythme des travaux de réhabilitation engagés ça et là inquiète les usagers plus qu’il ne les rassure, a constaté radiookapi.net
Les habitants de la partie ouest n’ont que Kintambo magasins comme voie de passage obligée pour atteindre le centre ville. Ils ont deux possibilités, la route Matadi et l’avenue Nguma et leurs bretelles pour passer par Kintambo magasins. Mais, ces deux voies sont dans un état de délabrement très avancée sur nombre de leurs troncs, notamment au niveau de Binza Ozone, au niveau du croisement avec l’avenue Nsuala, pour la route Matadi, et entre Binza Météo et palais de marbre, ainsi qu’entre Allée verte et camp Luano, pour l’avenue Nguma.
Dans la partie centre de la ville, en dehors de l’avenue Kasa Vubu qui a été réhabilitée voici maintenant 5 ans, presque toutes ses voies sont tout aussi dans un état de dégradation. Cas de l’avenue Assossa, où ne peuvent circuler normalement que des jeeps 4×4, et de Bayaka, où les voitures s’arrêtent juste à la station service et ne peuvent pas aller au-delà, au risque de s’embourber.
En revanche, dans la partie est, les routes sont plus ou moins bonnes par rapport à l’ouest et au centre, la célèbre avenue de l’Université et Yolo Ezo et Lemba By-pass, au niveau la station Cobil.
Certes, sur certains tronçons routiers de la capitale, des travaux de réhabilitation sont en cours. Cas de la route Matadi, au croisement avec l’avenue Nsuala où une équipe d’une entreprise chinoise s’affaire après le passage éclair du chef de l’Etat, pour travailler sur le grand trou dans lequel se formait un grand lac à chaque averse. Mais dans l’ensemble, le rythme de ces travaux est si lent qu’il inquiète les usagers de la route. Et dans certains cas, si les travaux de chaussée continuent, ceux de canalisation piétinent alors que l’Office de voirie et drainage s’était bien engagé à curer et à construire certaines canalisations. Raison évoquée par des responsables de l’OVD : les financements ne suivent pas pour la poursuite des travaux. « Il y a déjà eu une partie de fonds qui a servi aux travaux des caniveaux. Le gouvernement nous a donné des moyens qui ont suffi pour les travaux déjà exécutés à ce jour. Tout a été planifié pour que ça continue », a laissé entendre Pacifique Kahozi, l’administrateur directeur technique de cet office.
Pourtant, la tâche est immense, au regard du nombre des voies à réhabiliter et dont le début des travaux n’est pas pour demain.