Droits de l'homme : une plainte contre le directeur de l’ANR

3e article de la déclaration universelle des droits de l'Homme

3e article de la déclaration universelle des droits de l'Homme

Une vingtaine d’ONG congolaises des droits de l’homme viennent de porter plainte contre l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Cette plainte a été transmise vendredi au procureur général de la République. Ces Organisations non gouvernementales accusent M. Daruwezi d’arrestations arbitraires, détentions illégales, tortures et mauvais traitements à l’endroit de quelques activistes des droits de l’homme, rapporte radiookapi.net

Kinshasa : une plainte contre le directeur de l’ANRrnUne vingtaine d’ONG congolaises des droits de l’homme viennent de porter plainte contre l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Cette plainte a été transmise vendredi au procureur général de la République. Ces Organisations non gouvernementales accusent M. Daruwezi d’arrestations arbitraires, détentions illégales, tortures et mauvais traitements à l’endroit de quelques activistes des droits de l’homme, rapporte radiookapi.net

Ces activistes qui auraient été victimes de ces abus, selon les ONG, sont Floribert Chebeya et Dolly Ibefo, de la Voix des sans voix (VSV) ainsi que Donat Tshikaya, du Réseau national des Ong des droits de l’homme (Renadhoc). Me Marie-André Mwila de l’ONG Toges Noires, l’un des signataires de ladite plainte donne des précisions : « Vous sous souviendrez qu’il y a trois semaines, nos collègues, Floribert Chebeya, de la Voix des sans voix, Dolly Bofole de la Voix des sans voix, et deux autres collègues avaient été appréhendés à Barumbu, juste après notre point de presse. Ils ont été emmenés à l’ANR. Ils ont été relâchés trois jours après. Nous estimons que cet acte là, c’était une arrestation arbitraire, voilà pourquoi nous avons déposé une plainte contre l’administrateur de l’ANR. »

A la question de savoir le but de cette plainte, le responsable des Toges Noires a indiqué que leur démarche consiste à mettre la justice devant ses responsabilités. « Il faut que notre justice puisse interpeller l’administrateur de l’ANR, au besoin, le sanctionner, à défaut de cela, nous serons amenés à saisir la justice internationale, puisque, aujourd’hui, la torture est érigée en un crime international. »

Aucune réaction n’est encore enregistrée jusqu’ici du coté du procureur général de la République, qui est le destinataire de la plainte de ces ONG.