Le dépôt des candidatures pour le renouvellement du bureau de la chambre basse du parlement a débuté samedi. Moins de 10 candidatures ont été réceptionnées au cours de cette première journée. Du côté de la chambre haute du Parlement, les sénateurs ont examiné le projet de loi relative à la limitation des espaces et frontières maritimes de la RDC, indique radiookapi.net
Pas d’affluence ce samedi au secrétariat du cabinet du rapporteur sortant de la chambre basse du parlement. Seuls quelques rare députés s’y sont rendus. La moitié n’a d’ailleurs fait le déplacement que pour se renseigner sur les modalités du dépôt des candidatures. Ce tableau présage que les heures qui précéderont de près la clôture du dépôt des candidatures seront mouvementées. Les candidats pourraient en effet se dépêcher pour remplir ce devoir le lundi avant 10 heures.
Selon un membre du secrétariat du bureau du rapporteur, ce bureau s’atèle présentement à recevoir les candidatures. Ouragan Mwanza explique que les dossiers de candidature sont déposés soit par le candidat lui-même, soit par un mandataire. « En se referant à la résolution qui a été adoptée en plénière », précise-t-il, « les dossiers seront transmis au rapporteur qui, à son tour, les transmettra officiellement au groupe technique de travail. La délibération interviendra ensuite à ce niveau. »
Entre-temps, le bureau du groupe technique de travail chargé des opérations électorales a tenu sa première réunion ce samedi. A l’ordre du jour, l’organisation des activités en vue de la réussite de ce processus électoral.
Sénat : examen du projet de loi sur la limitation des espaces et frontières maritimes de la RDC
Du coté de la Chambre haute du parlement, la plénière de samedi a porté sur le projet de loi relative à la limitation des espaces et frontières maritimes de la RDC.
Selon le ministre de l’Intérieur, la RDC doit fournir à l’ONU des données sur la matière avant le 13 mai prochain en vue de confirmer les informations à ce sujet au niveau de l’organisation internationale.
Les sénateurs s’étonnent que le gouvernement ait attendu plus de 10 ans avant d’amorcer ce processus. Ils estiment que les 2 mois restant sont insuffisants pour mener des enquêtes approfondies. Notamment dans la délimitation des frontières et espaces au niveau du lac Kivu, du lac Albert et même du littoral de l’Océan atlantique, où un flou persiste sur les réelles délimitations entre la RDC et ses pays voisins. Ce qui favorise, selon les sénateurs, l’exploitation des richesses dans ces zones par les pays voisins.
La plénière a accordé 48 h au ministre de l’Intérieur afin qu’il réponde à leurs préoccupations.