C’est l’une des recommandation formulées mercredi à l’issue de la revue du porte feuille de la Banque mondiale en RDC. Cet atelier avait pour objectif d’examiner pourquoi de plus de 2, 7 milliards de dollars débloqués par cette institution financière internationale pour la RDC depuis 2001, plus d’un milliard et demi n’était pas décaissé, rapporte radiookapi.net
Pour aider la RDC à décaisser le milliard et demi de dollars restants dans le cadre de ses interventions dans le pays, la BM a décidé ensemble avec les autorités congolaise d’un certain nombre des reformes. C’étaient au terme de deux jours d’intenses travaux consacrés à la revue de la performance de son portefeuille.
Ces reformes portent sur les règles de passation de marché, le rôle des ministères sectoriels dans l’exécution des projets, le renforcement de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption ainsi que dans le suivi à faire dans l’exécution de ces projets.
Les participants, experts de la BM et du gouvernement, se sont félicités de cette nouvelle approche, qui tranchait avec les anciennes méthodes de bailleurs, jugées parfois arrogantes. Les recommandations formulées sont les fruits des échanges francs.
Les institutions financières se sont humanisées, a déclaré le vice premier ministre Emile Bongeli. Agences d’exécution, prestataires de services, gouvernement congolais, bailleurs des fonds et banque mondiale ont chacun une part de responsabilité dans l’exécution inefficace des projets.
Au termes des échanges, la Banque mondiale devrait payer des fournisseurs de services à partir de la RDC et non de New York ou de Washington, pour leur permettre d’accéder facilement aux financements de manière à s’acquitter de leur tache, et simplifier ses règles d’octroi de crédits.
Le gouvernement quant a lui, a été invite à transférer petit à petit la préparation et la gestion des projets, actuellement entre les mains des agences d’exécutions vers les ministères sectoriels. Par ailleurs, une équipe devra être mis sur pied pour la gestion financière et voter très rapidement le nouveau code de marché public pour reformer la passation des marchés. Un plan d’action de chacun de 17 projets a été mis en place, et pour finaliser l’efficacité de l’aide au développement, un atelier devrait se tenir en juin prochain.