Barrack Obama
La cérémonie d’investiture du 44e président des Etats-Unis d’Amérique a débuté à 17h30′, heure de Kinshasa. Barack Obama a juré, sur la bible d’Abraham Lincoln, de remplir fidèlement la fonction du président des Etats Unis. L’événement a eu lieu à Washington, devant plus de 2 millions de personnes. Mais dans ce mandat, le premier président noir de l’histoire des Etas-Unis devra faire face à beaucoup de défis majeurs, dont le redressement de l’économie américaine, rapporte radiookapi.net
Alors que le pays est en pleine récession, c’est un noir qui fait rêver les Américains. Barack Obama, de père Kenyan et de mère américaine, accomplit 49 ans après, le rêve du docteur Martin LutherKing, de voir un noir conduire aux destinées de l’Amérique. Les défis qui l’attendent sont immenses.
La crise financière a plongé le pays dans la plus grande crise économique depuis la grande dépression de 1929 : avec un déficit budgétaire de 1 200 milliards de dollars pour l’exercice 2008-2009.
Le plan de relance de l’ancien étudiant de Harvard prévoit d’injecter 825 milliards de dollars américains en deux ans, plan qui combine investissements et baisse d’impôts. Ainsi entre 3 et 4 millions d’emplois devraient être créés dans le secteur privé, le secteur public, la santé, l’éducation et les énergies renouvelables.
Pour réussir, le nouveau président s’est entouré des meilleurs : pour la relance économique par exemple, Tim Geithner, secrétaire au Trésor, qui a passé toute sa carrière à gérer les crises financières et Paul Volcker, ancien président de la réserve fédérale, nommé conseiller pour la reconstruction économique.
Bien plus qu’un simple redressement économique interne, c’est tout le système capitaliste que ce leader noir devra reformer, avec ou sans le reste du monde, au gré des intérêts américains, via une diplomatie intelligente, politique et militaire.
Au demeurant, plusieurs dossiers l’attendent : la sécurité intérieure face aux menaces terroristes, le conflit israélo-palestinien, la dénucléarisation de l’Iran, le partenariat avec son ancien rival, la Russie.
Elu par les Américains pour trouver des solutions à leurs problèmes, les Africains attendent pourtant de celui qui porte le sang noir dans ses veines, plus d’implication pour leur développement que la simple lutte contre certaines maladies, comme l’ont fait ses prédécesseurs.
