L’affaire sur les allégations de corruption de 12 députés nationaux par la Direction générale des Impôts, DGI, en vue de réduire l’apport de la régie financière au projet de budget 2009, connaît un nouveau rebondissement. Au cours de la plénière de mardi, l’Assemblée nationale a résolu que 12 élus du peuple, tant de l’opposition que de l’Alliance pour la majorité présidentielle, seront mis à la disposition de la justice pour investigation. Par conséquent, leur immunité sera levée. Cette décision intervient après l’enquête menée par la commission des sages, rapporte radiookapi.net
Parmi ces députés figure Jean Bosco Barahima, président de la cellule. Il est accusé d’avoir voulu rabattre les recettes additionnelles de la DGI. On lui reproche aussi d’avoir remis 1 000 $US à certains députés du sous groupe. Des accusations que lui rejette. Les députés cités Jules Mugiraneza, Pasi za Pamba, Mambu Mbumi, Kalumi Mbalo, Buhunda Baroki et Kashidi Asumani ont reconnu avoir reçu cette somme, mais à titre de prime habituelle et non pour une quelconque corruption.
Par contre Mpungwe Mitshika, Modue Molengomo, Mukeba Tshikala et Willy Ntumba déclarent n’avoir pas perçu ce montant.
Dans ce rapport, le 12e député incriminé est Lisanga Bonganga. Son nom tombe comme un cheveu dans la soupe. Des investigations de la commission des sages, ce député ne fait pas partie de cette cellule de travail. Seulement, il est cité par Barahima. Seul Bulambo Kilisho qui a dénoncé l’affaire est exempté. Mais il demeure témoin.