Trois ans de servitude pénale principale pour Jean-Pierre Dikoma de l’UDPSrn et quatre de ses coaccusés et quatre acquittements, c’est le verdict prononcé jeudi par le tribunal de grande instance de Mbuji Mayi, dans l’affaire qui oppose le ministère public aux membres de l’UDPS.
Des 10 personnes mises en accusation dans l’affaire de jets de pierres contre le cortège du gouverneur, 5 sont condamnées pour coups et blessures volontaires graves. Les 4 personnes acquittées l’ont été pour insuffisance de preuve. Le cas du dernier accusé admis à l’hôpital n’a pas été pris en délibéré.
Satisfaite, la défense va tout de même faire appel
La réaction de la défense ne s’est pas fait attendre. Elle se dit tout de même satisfaite car elle craignait des peines plus lourdes, mais elle projette, malgré cela, d’interjeter appel.
Maître Pascal Mulamba, un des avocats de la défense explique : « C’est d’abord la satisfaction. Quand on mène un combat et que l’on arrive à gagner même partiellement, c’est déjà un pas. Nous ne disons pas que nous avons gagné partiellement parce qu’il y a eu une infraction très lourde qui pesait sur nos clients, cette infraction d’association des malfaiteurs pour laquelle ils pouvaient être condamnés tous comme requis par l’organe de la loi, donc à une peine capitale, cette infraction qui arrive à être balayée et que l’on arrive à d’autres peines privatives de liberté, donc je crois pour nous, ça fait l’objet de satisfaction. C’est un droit pour tout condamné de pouvoir interjeter appel, c’est-à-dire de ne pas accepter le verdict qui est tombé »