Le comité national du Syndicat des enseignants du Congo, Syeco, a tenu vendredi 1er août 2008, une réunion en son siège de Kalamu à Kinshasa. Objectif : analyser la situation socio économique précaire des enseignants et personnel de l’Education de toute la République, au regard des rapports des comités provinciaux.
A l’issue de cette rencontre, les enseignants membres de la Syeco ont fait quelques constats notamment, le non paiement de salaire des mois de février et mars dans plusieurs coins du pays, l’amenuisement du pouvoir d’achat des enseignants clochardisé ainsi que la marchandisation institutionnalisée des services de l’Education ayant transformé les établissements d’enseignement en boutique. Ainsi, le Syeco, par la voie de son secrétaire général, pose quelques préalables pour la réussite d’une rentrée scolaire apaisée.
Selon Jean Pierre Kimbuya, le comité national du Syeco souhaite une rentrée scolaire 2008-2009 apaisée. Mais il exige du gouvernement, poursuit le secrétaire général, l’uniformisation du barème salarial en faveur de tous les enseignants de la République, l’exécution du budget 2008 sur les rémunérations au regard de l’accord de Mbudi, la correction de toutes les irrégularités constatées lors de la paie, l’allocation d’une prime gouvernementale, en lieu et place des pauvres parents, tel est le cas d’autres agents de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) et des services, le paiement du salaire d’août 2008 au plus tard le 20 du mois en cours et enfin , l’harmonisation des divergences sur les effectifs entre l’EPSP et la fonction publique sur la réforme, parce que c’est cela la pomme de discorde, précise-t-il.