l n’y a plus de place pour les nouveaux groupes armés qui cherchent à intégrer le programme Amani, ce dernier ne travaille qu’avec les groupes armées signataires des accords de Goma. C’est ce qui est ressorti de la rencontre de ce lundi entre les responsables du programme Amani et les groupes armés de Kalehe signataires et non signataires de l’acte d’engagement de Goma, rapporte radiookapi.net
Pour les non signataires, c’est un problème qui concerne la commission mixte technique Paix et sécurité. Célestin Bamwisho secrétaire permanent du comité de gestion du programme Amani au Sud Kivu, est assez clair à ce sujet : « Le programme Amani ne peut plus accepter l’adhésion de nouveaux groupes. Nous devons respecter l’acte d’engagement de Goma. S’ils insistent, ce sont des questions qui doivent maintenant être posées à la commission technique mixte paix et sécurité et qui dépassent nos compétences. Nous, en tant que programme Amani, collaborons avec les groupes signataires de l’acte d’engagement. Donc, les nouveaux groupes qui peuvent se créer seront considérés comme des milices et là, le gouvernement va s’en occuper. Et nous interdisons avec la dernière énergie tout nouveau groupe armé qui peut vouloir se créer et penser qu’il peut adhérer au programme Amani »
Le groupe armé Maï-Maï de Kalehe mené par le colonel Sido, a fait parler de lui ces derniers jours. Il était spécialement concerné par cette rencontre. Son porte-parole a indiqué à radiookapi.net que le conflit qui les a poussés à la sécession a été résolu et que maintenant ils ont décidé de retourner au sein de leur ancien groupe signataire de l’acte d’engagement.