Le faible volume du trafic actuel sur la route Lubumbashi-Kasumbalesa ne peut justifier la mise en oeuvre immédiate d’une autoroute. Cette dernière se construira en 4 étapes. Déclaration du ministre provincial des infrastructures, en réaction aux propos de plusieurs Lushois qui estiment avoir été floué à au sujet de l’érection de cet ouvrage, rapporte radiookapi.net
Fridolin Kasweshi se veut rassurant : « Cette autoroute sera construite en plusieurs phases. La première phase, c’est vrai, c’est une route. Une route pourquoi ? Parce que tout de suite, on a besoin d’une fluidité en fonction du niveau de trafic actuel qui est très faible pour envisager une autoroute. Pour une autoroute, il faut compter un minimum de 2 000 véhicules par heure. Actuellement, on a à peine 120 véhicules par heure »
Peut-on affirmer que l’autoroute ne sera pas là avant 2020 ? Pour le ministre provincial Kasweshi, il faut être réaliste. Il y a, dit il, la volonté politique qui a manifesté clairement l’intérêt à pouvoir développer les infrastructures et à les moderniser. « La population est-elle prête à avoir une autoroute tout de suite qui sera à peine utilisée à 6%, donc qui ne sera pas utilisée ou bien avoir d’autres infrastructures plus urgentes, notamment des infrastructures pour améliorer la desserte en électricité, en eau potable et les autres infrastructures scolaires et sanitaires, plutôt que d’avoir une infrastructure qui va coûter plus de 100 millions de dollars et qui ne va pas servir plus tôt à la population ?S’interroge-t-il.