Le Monkey Pox continue de ravager la population dans la partie sud de la province de l’Equateur. Selon le bureau provincial de surveillance épidémiologique de l’Inspection provinciale de la santé, cette maladie, que l’OMS croyait avoir éradiquée à travers le monde, est réapparue à Basankusu vers les années 80, rapporte radiookapi.net
Selon le Dr Augustin Makaya, chef du bureau provincial de surveillance épidémiologique, les zones de santé les plus touchées sont Lingomo, dans le territoire de Djolu, avec 63 cas, Befale, Bolenge, à Mbandaka, Bokungu, et la zone de santé de Boende, avec 42 cas. Pour les décès, Boende bat le record avec 10 morts. 10 nouveaux cas de cette maladie, dont un décès, ont été notifiés à Ingende, et deux autres à Boteka, à 126 kilomètres en amont de Mbandaka, sur la rivière Momboyo.
Pour le bureau provincial de surveillance épidémiologique de l’Equateur, la principale cause de cette maladie est la consommation de la viande de singe et de l’écureuil par la population. Le Monkey Pox se transmet en effet de l’homme à l’animal. L’antenne de l’OMS/Equateur organise des formations à l’intention du personnel soignant pour la prise en charge des malades, ainsi que la sensibilisation de la population pour se prémunir contre cette maladie.
La province de l’Equateur est actuellement la principale poche du Monkey Pox, maladie que l’OMS croyait avoir éradiquée à travers le monde. Il est réapparu à Basankusu vers les années 80, selon le bureau provincial de surveillance épidémiologique de l’Inspection provinciale de la santé.