C’est pour répondre à cette question que s’est ouverte dans la capitale congolaise une conférence internationale sur les modèles de gestion et des mécanismes de financements alternatifs pour l’utilisation durable des forêts de la RDC. Ce forum est organisé par le ministère congolais de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme, avec la collaboration de l’ambassade britannique en RDC, rapporte radiookapi.net
Pendant deux jours, représentants de la société civile nationale et internationale, bailleurs des fonds, représentants des secteurs public et privé, vont se pencher sur cette question. Il s’agir, pour les participants, d’examiner les voies et moyens de préserver les forêts du Congo tout en luttant contre la pauvreté des populations autochtones et les effets de changements climatiques.
« Nous avons une forêt qui est la deuxième au monde, nous sommes un pays de méga biodiversité, parmi les cinq grands. Nous demandons à la population de préserver cette richesse nationale mais qui est devenue aujourd’hui internationale », a souligné le ministre de l’Environnement, José Endundo Bononge.
De son côté, l’ambassadeur britannique en RDC, a déclaré qu’il est erroné de croire que ce sont les pays développés qui vont souffrir de changements climatiques. D’après lui, c’est au contraire les pays en développement qui souffriront plus des inondations, des changements de saison avec un impact négatif sur la production agricole. D’où l’importance de la conservation de la forêt. Mais ce souci devra en même temps être harmonisé avec celui de combattre la pauvreté à la base, dans les populations rurales et celles dont la vie dépend de la forêt, a ajouté le diplomate britannique.