Une trentaine d’activistes de la société civile de l’Est du pays suivent des cours dans ce sens, depuis samedi. La formation durera 6 jours. Selon les initiateurs, notamment l’ONG Action pour l’éducation aux droits, AED, en collaboration avec l’ONG internationale Idasa, les participants venus du Maniema, de la Province Orientale ainsi que du Nord et du sud Kivu devront constituer un noyau de pression sur les décideurs quant à la reforme des services de sécurité, rapporte radiookapi.net
Pourquoi impliquer la société civile dans ce processus ? Me Lochi Kizungu de l’AED pense qu’il est intéressant de voir les services de sécurité intégrer les standards internationaux dans la gestion des questions de sécurité. Le constat qu’il fait n’est pas reluisant : «Nous sommes au regret de constater que la police nationale congolaise ne fonctionne pas normalement, au regard de la logistique, de la formation. Les personnes qui feront partie de ce réseau seront interconnectées en termes d’information, de manière que cette information de la base soit renvoyée vers les décideurs politiques en tenant compte de la population et de la base.»