La 4e réunion du groupe de suivi pour l’application des accords de Nairobi s’est tenue à Gisenyi au Rwanda. Elle a été présidée par Roland Van de Gerht, représentant de l’Union Européenne dans la région des Grands Lacs. Ces combattants constituent une menace grave pour tous les pays de la région des Grands Lacs, ont déclaré ce mercredi 04 juin 2008 au cours d’un point de presse, des représentants de la Rdc, du Rwanda et de la communauté internationale, rapporte radiookapi.net
Les représentants du Rwanda, de la RDC et de la communauté internationale soutiennent la mis en œuvre du communiqué de Nairobi. Ils ont réitéré, lors de la conférence de presse à Gisenyi, que la présence des combattants Fdlr à l’est de la RDC constitue une menace grave pour la sécurité de deux pays ainsi que celle de toute la région des grands lacs. Ils se sont dits satisfaits des résultats obtenus, jusques-là, dans la recherche des voies et moyens pour éradiquer cette menace. C’est nomment dans le cadre d’une approche commune avec l’appui de la communauté internationale. Cette approche privilégie des mesures pacifiques de sensibilisation, y compris la pression militaires sur les Fdlr encore sur le sol congolais. Grâce à cette approche, ont-ils déclaré, quelques 300 combattants Fdlr ont déposé les armes volontairement et ont été rapatriés au Rwanda par les équipes DDRRR de la Monuc entre janvier et mai 2008. Mais le Rwanda a des inquiétudes. Face à ce que l’Ambassadeur Sezibera, envoyé spécial du président Paul Kagame dans la région de grands lacs, appelle regroupement des Fdlr le long de la frontière commune avec la RDC. L’ambassadeur rwandais fait également allusion à la menace d’infiltration pour perturber l’ordre au Rwanda. Pour l’ambassadeur Ngwej, l’envoyé spécial du chef de l’Etat Joseph Kabila dans la région de grands lacs, les moyens pacifiques de sensibilisation vont se poursuivre, y compris la pression militaire déjà engagée. Les participants à la réunion de Gisenyi ont lancé, enfin, un appel en direction des certains pays occidentaux comme le Canada, les Etats-Unis ou la France. Ils les invitent à utiliser tous les moyens en leur possession pour empêcher les leaders Fdlr réfugiés chez eux de continuer à prendre les réfugiés rwandais en otage à l’est de la RDC.