Le groupe Lotus, une ONG des droits de l’homme basée à Kisangani et membre de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, exige toute la lumière sur la mort d’un revendeur d’essence, communément appelé Kadhafi, décédé il y a près d’une semaine suite aux tortures qui lui ont été infligées pendant sa détention à la prison centrale de Kisangani, rapporte radiookapi.net
groupe Lotus demande aux autorités judiciaires de procéder à une enquête indépendante afin d’établir les responsabilités de toutes les personnes impliqués dans les actes de tortures qui ont entraîné la mort de Gaby Sabuni Mabilanga. Dans sa prise de position, le groupe Lotus demande que ces personnes soient jugées et condamnées afin de décourager les actes de tortures dans des maisons carcérales en RDC. L’ONG demande ensuite au gouvernement provincial d’adopter une politique rationnelle des hydrocarbures afin de s’attaquer aux causes de la pénurie plutôt qu’à ses conséquences.
Le week-end dernier, le gouverneur de province avait lancé l’opération d’arrestation des Kadhafi qui spéculaient sur les prix suite à la rareté du carburant. Dix personnes, dont Gaby Sabuni, avaient été arrêtées et incarcérées sans jugement à la prison centrale. L’infortuné Gaby Sabuni aurait subi des tortures qui ont causé une hémorragie cérébrale selon des sources médicales. Il était tiré de sa cellule dans l’inconscience totale et acheminé vers deux centres médicaux. Gaby Sabuni est mort à l’hôpital général de Kisangani quelques heures après. Aucune réaction des autorités locales n’est enregistrée jusque-là après le communiqué du groupe Lotus.