C’est ce que révèle un communiqué du Comité international de la Croix Rouge, CICR, daté du 29 mai 2008. Le même communiqué précise que le nombre de civils, victimes de l’insécurité au Nord Kivu ne cesse d’augmenter et que plus de 100 000 déplacés ont été enregistrés au premier semestre de cette année dans cette région malgré l’engagement pris par des groupes armés, à l’issue de la conférence sur la paix et la sécurité du Kivu. Selon toujours le CICR, la situation humanitaire des déplacés internes et des personnes rentrées dans leurs villages ne cesse de se détériorer dans le territoire de Masisi et de Rutshuru, rapporte radiookapi.net
Plusieurs milliers de personnes ont fui les récents affrontements dans le territoire de Lubero, indique le Comité international de la Croix-Rouge au Nord-Kivu. Estimés par le CICR à près de 100.000 personnes, cette année au Nord-Kivu, la majorité de ces déplacés (populations) s e trouvent dans des zones difficilement accessibles par des humanitaires, à cause de l’insécurité ou du mauvais état des routes.
De plus, selon le CICR, la situation humanitaire pour les déplacés et les retournés est loin de s’améliorer. Il indique aussi qu’avec la Croix-Rouge du Congo, il a concentré ces efforts humanitaires dans des zones où les besoins en nourriture sont les plus pressants. Les besoins de la population et la réponse à y apporter ne sont pas les mêmes partout, précise le communiqué.
Le CICR rappelle à toutes les parties signataires d’acte d’engagement au respect du droit international humanitaire, de la vie et de l’intégrité des personnes qui ne participent pas au conflit. Les civils piégés dans la zone d’affrontement sont particulièrement vulnérables, souligne encore le CICR.