Selon les avocats de l’ex-vice président et chef du MLC, c’est en principe ce mercredi après-midi que la Chambre du conseil de Bruxelles doit se prononcer sur son maintien ou non en détention préventive. Par l’entremise de ses avocats, Jean-Pierre Bemba sollicite sa relaxation par la justice belge. Il se dit prêt à collaborer avec la CPI, auteur de son arrestation, rapporte radiookapi.net
L’Afp rapporte qu’à l’issue d’une audience qui s’est déroulée à huis clos, les avocats du chef du MLC ont indiqué avoir présenté à la Cour « certains griefs », dont l’absence d’un avocat lors du premier interrogatoire de Jean-Pierre Bemba par un juge d’instruction.
Selon Me Aimé Kilolo Musamba, l’un des avocats conseils de Jean-Pierre Bemba, les avocats du leader du Mouvement de libération du Congo ont aussi expliqué que M. Bemba ne « quitterait pas la Belgique » et qu’il resterait « à la disposition » de la justice internationale en cas de remise en liberté. En effet, selon le droit belge, la Chambre du conseil de Bruxelles a pour devoir d’examiner la conformité de la procédure, sans se prononcer sur le fond de l’affaire. Un appel de cette décision est possible, tant de la part du parquet que de Jean-Pierre Bemba.
Toujours d’après Me Kilolo Musamba, qui s’exprimait il y a quelques minutes devant la presse à Bruxelles, « on aurait pu interroger Jean-Pierre Bemba sans prendre de mesure de privation de liberté, puisqu’il dit qu’il veut donner des éléments qui ne sont jusqu’ici pas connus du procureur de la CPI ».
Selon l’Afp toujours, une demi-douzaine de partisans de JP Bemba a été maintenue par la police à distance de la salle d’audience, située dans les sous-sols du palais de justice de Bruxelles. Ils n’ont pas pu apercevoir le concerné, présent à l’audience. Détenu à la prison de Saint-Gilles, dans l’agglomération bruxelloise, JP Bemba « se porte très bien » et a « le moral bon », selon ses avocats conseils.