L’ information est donnée par l’ONG Handicap International. Elle avait dépêché une équipe d’enquêteurs dans ces territoires de la province Orientale, du 14 avril au 23 mai dernier. Cette équipe fait part d’une importante présence d’armes et d’engins non explosés. Selon ces enquêteurs, ces armes constituent un danger permanent, rapporte radiookapi.net
A Isiro, ces engins ont été localisés au camp militaire situé à Mambaya 2. A Dungu, les mêmes enquêteurs affirment avoir découvert des obus de mortiers, des roquettes et des grenades au domicile du commandant de la police. 13 cartons de munitions sont également stockés dans des conditions moins sécurisantes dans le même lieu. A en croire le chef de la délégation, le commandant de la police aurait dit avoir trouvé ces engins dans cette résidence avant de l’occuper. Des informations difficiles à confirmer pour l’instant, l’occupant de cette résidence étant absent de Dungu.
Pour sa part, le commandant intérimaire dit ignorer cette situation, car n’ayant pas été présent au moment des investigations. Mais l’administrateur du territoire assistant confirme la présence d’armes à la police. Selon Stanley Lukango, ces armes auraient été laissées par un régiment lors de son retrait à Isiro il y a quelques années. Quoiqu’il en soit, le danger reste permanent tant que ces engins ne seront pas détruits.
Les enquêteurs de Handicap International devaient poursuivre leurs investigations à Fardje, à 141 kilomètres de Dungu.