Dans un rapport publié ce mercredi, l’ONG internationale souligne une amélioration quant à la situation sécuritaire dans la région. Toutefois, l’ ICG relève trois défis majeurs qui doivent être traités de façon simultanée, à savoir : Les conflits fonciers, l’absence de la transparence et de la justice dans la gestion des ressources naturelles, ainsi que la réconciliation intercommunautaire, rapporte radiookapi.net
Pour Arthur Keppel, chercheur et analyste de l’ICG chargé des questions de la RDC, certains facteurs à risque existent et exigent une gestion sérieuse pour éviter la reprise de conflit : « Il y a des facteurs de risque assez important, notamment la gestion des ressources, qui n’est pas faite de manière assez transparente et équitable. Evidemment, il y a aussi la découverte du pétrole dans le lac Albert qui suscite déjà beaucoup d’inquiétude. L’Ituri est aujourd’hui au centre des enjeux et des intérêts économiques importants. S’il n’y a pas une gestion sérieuse de ces facteurs, et si on ne renforce pas la collaboration entre la MONUC et l’armée congolaise, à mon avis, nous courrons vers des risques d’une reprise de conflit dans cette région. »
L’ICG demande par ailleurs au gouvernement congolais d’ouvrir des enquêtes sur l’implication présumée de militaires dans l’exploitation illégale des ressources naturelles. Il souhaite aussi que le gouvernement lance un processus de consultation en vue d’une révision de la loi foncière.
