Ces adeptes de BDK ont été arrêtés après les évènements de février et mars dernier dans le Bas Congo. Le procès qui les oppose au ministère public se poursuit ce mercredi. Ces BDK sont accusés notamment d’associations de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et rébellion. Pour l’audience de ce mercredi, la défense exige la même liberté d’intervenir que la partie civile, rapporte radiookapi.net
Le président du tribunal de grande instance de Mbanza ngungu confirme la reprise de ce procès pour ce mercredi. D’après lui, les deux parties pourront présenter leur plaidoirie. La dernière audience de vendredi avait été renvoyée pour complément d’information.
Les avocats de la défense conditionnent la tenue de cette audience par une réponse aux requêtes formulées auprès des autorités locales. Ils exigent notamment plus de liberté d’intervenir. Selon eux, le tribunal leur accorde peu de temps par rapport à leurs collègues de la partie civile. Ils exigent également le payement des honoraires.
Maitre Mato l’un de membres du collectif des avocats de la défense, a affirmé que leurs collègues de la partie civile ont perçu chacun plus 5000 dollars américains comme honoraires. Les avocats de la partie civile rejettent cette affirmation. Eux n’ont aucun reproche à faire à ce stade sur la procédure. Pour eux, le procès se déroule normalement.