Les groupes armés continuent encore à être opérationnels dans cette localité située à plus de 300 kilomètres de Kindu dans le sud du Maniema, ainsi que dans ses environs. Il s’agit des Rahiya Mutomboki, FDLR, et Interhamwe. Le constat a été fait le week-end du 12 au 13 avril derniers lors de la mission conjointe MONUC, Organismes internationaux, gouvernement provincial et FARDC, rapporte radiookapi.net
Cette mission avait comme objectif est de s’enquérir de la situation, en vue de réduire ou éliminer la présence des groupes et forces négatives. Ces groupes armés nationaux et étrangers de Salamabila et ses environs, viennent du Sud Kivu après avoir traversé la rivière Kama. Le chef de collectivité de Salamibila, Makombo Malumba, confirme cette information. « Au niveau de Bahumbu, il y a les Rahiya Mutomboki, et à Babuyo, il y a des Interhamwe. C’est là qu’il y a le problème de l’insécurité. Et, souvent, la population de Kilembwe et de Rega dérange souvent cette entité de Salamabila. Ils ont dans la province du Sud-Kivu, mais viennent chaque fois envahir ici en disant que leur limite, c’est a rivière Kama. »
La même source ajoute que les Rahiya Mutomboki d’une part, et les FDLR d’autre part, se regardent en chien de faïence. Selon la population, un affrontement risque d’éclater entre les groupes autour de l’or et de la cassitérite de la rivière Kama. Cette information est confirmée par la mission qui fait partie du plan de stabilisation de l’Est. Ce plan vise les deux Kivu, le Katanga, le Maniema, et la Province Orientale. La prochaine étape de la mission est le nord de la province du Maniema.
