Selon Firmin Mathe Sikuli, conseiller politique des Pareco/FAP, récemment nommé porte-parole des groupes armés du Nord-Kivu sur ordonnance du chef de l’état, son mouvement ne s’est jamais retiré de ce processus. Pour lui, les déclarations faites par Sendungu Museveni, n’engagent que le concerné, rapporte radiookapi.net
Sendungu Museveni avait déclaré que son mouvement suspendait sa participation au processus de suivi des accords de la conférence. Il se plaignait que son mouvement ait été écarté des postes de responsabilité dans les ordonnances présidentielles nommant les coordonnateurs nationaux adjoints des commissions techniques et leurs secrétaires permanents, ainsi quel les coordinations techniques des observatoires de cohabitation intercommunautaire et de gouvernance.
Pour Firmin Mathe Sikuli, le Pareco reste fidèle au processus de paix. « La Pareco/FAP, qui a signé l’acte d’engagememnt issu de la conférence de Goma du mois de janvier, reste fidèle au processus de paix. Elle ne peut jamais se désengager, comme l’a dit le camarade Museveni, qui est un cadre politique du Pareco/Fap comme tous les autres conseillers politiques. »
Pour Sendugu Museveni, le Pareco reste sur ses positions jusqu’à ce que ses revendications trouvent satisfaction. « Entre le conseiller et le président, qui prend une décision ? Je dis bien, il n’est ni mandaté par le mouvement, ni mandaté par les groupes armés. Je dis bien que ça engage le mouvement. Je n’ai as signé comme individu. J’ai signé comme président du Pareco. Le Pareco s’est retiré du programme Amani jusqu’à ce que ses revendications aient une solution durable. »
