Uvira : la DGM se dote d’un système informatique pour maximiser les recettes

Désormais, le service de la Direction générale des migrations (DGM) peut sauvegarder ses données migratoires et remettre de l’ordre à la frontière de Kavimvira où les tracasseries et embouteillages étaient monnaie courante, grâce à l’acquisition de l’outil informatique. Cette acquisition est l’une des nouvelles performances organisationnelles de la DGM/ Uvira depuis seulement deux mois, rapporte radiookapi.net

Nous sommes à Kavimvira, à la frontière avec le Burundi. Ici, chaque voyageur avant de traverser vers Bujumbura, se présente avec son document migratoire, le laissez-passer individuel sécurisé. Celui-ci est délivré au bureau du poste spécial, situé à environ 10 kilomètres, au centre ville. Depuis 2 mois, tous les titres migratoires ne sont plus délivrés à la frontière. La fluidité semble revenir ici. Pour la première fois, les données migratoires des voyageurs sont conservées dans un système informatique.

Sheih Okito, chef de poste principal de la DGM Uvira, explique cet exploit : « C’est de rapprocher la population à ce service de la DGM. Parce que avant personne ne pouvait entrer à la DGM avec un téléphone, on craignait c’est comme si c’était un parc où il y avait de lions. Et de deux, il y avait de désordre ici, la DGM commençait à arrêter des gens, même des voleurs, des chèvres, … Or, ce n’est pas ça la mission assignée à la DGM. De un, c’est pour éviter cet attroupement à la frontière et de deux, c’est pour bien canaliser les recettes, parce qu’il y avait le problème de laissez-passer parallèle ici. Maintenant les agents sont disciplinés »rn rnA la Banque centrale du Congo, à la DGRAD, comme au niveau de l’administration territoriale locale, des témoignages fusent de partout. Selon ces témoignages, des versements se comptent à des millions de francs congolais tous les 2 jours, pour le compte du trésor public.