La coordination lèpre et tuberculose affirme que le nombre de personnes atteintes de la tuberculose ne fait que croître. Selon le médecin responsable du secteur tuberculose, Dr. Dieudonné Kalumuna, la moitié de ces malades atteignent déjà un niveau de contamination. Il regrette l’expansion de cette maladie, malgré la gratuité des soins dispensés à ces malades, rapporte radiookapi.net
D’après le Dr Kalumuna, la prise en charge s’avère surtout difficile à l’intérieur de la province, à cause du nombre insuffisant des institutions sanitaires. « Le malade doit suivre le traitement chaque jour pendant deux mois. En milieu rural, les formations sanitaires sont à de grandes distances. Les gens peuvent faire cinq kilomètres à pieds ou plus pour atteindre le centre. Ils sont parfois découragés d’aller suivre le traitement chaque jour ».
Le docteur Dieudonné Kalumuna préconise deux solutions pour faire face à cette difficulté. « La piste de solution est double : la première est d’essayer de rapprocher les centres de santé des malades en en créant beaucoup, c’est – à- dire intégrer les structures privées à se joindre aux malades. la seconde piste est d’impliquer les relais communautaires dans la lutte contre la tuberculose en formant les personnes crédibles de la société pour prendre en charge les tuberculeux de notre communauté ».