Le professeur Francis Lelo Nzuzi, docteur en aménagement du territoire, l’a déclaré à l’occasion de la journée internationale de l’eau célébrée le 22 mars. Cependant, il indique que toute tentative de drainer l’eau du fleuve Congo vers le Sahel risque d’avoir des conséquences dangereuses sur le plan écologique, rapporte radiookapi.net
Pour ce professeur de l’Unikin, l’eau constitue l’enjeu de conflits futurs entre nations. La RDC représentant une réserve mondiale d’eau douce, le gouvernement doit initier des projets pour protéger cette denrée. « Sur la plan mondial, il y a un sérieux problème. Le monde est entrain de grossir en terme de populations. Malheureusement, le monde compte 2 milliards de personnes qui vivent dans des zones fragilisées par un manque d’eau chronique, du à l’a baisse des nappes phréatiques. Et aujourd’hui, il y a même des guerres à travers le monde pour le contrôle de l’eau douce, donc de l’eau potable. Par exemple, en Asie, il y a deux pays qui se battent, mais il y a en réalité, en sous bassement, le contrôle de l’eau. Dans les années à venir, même l’eau ici en Afrique, et surtout le fleuve Congo, va devenir un fleuve de gros enjeux. Il y a eu différentes commissions gouvernementales qui réfléchissent sur le projet de conservation de l’eau ici au Congo. Mais, à mon humble avis, rien n’est encore concret, ça n’a pas vraiment avancé. »