La victime faisait parti d’un groupe de cinq creuseurs clandestins qui se sont infiltrés 3 jours avant dans l’usine centrale. Cette mort atroce soulève la question de l’insécurité au polygone minier de la Miba, la Minière de Bakwanga. Les responsables de la police et cette société se renvoient la responsabilité les uns aux autres, rapporte radiookapi.net
Selon des sources policières, ce groupe de creuseurs clandestins infiltré à l’ancienne usine centrale a été surpris avec plus de 250 pièces de diamant. La valeur de ce colis n’est pas estimée. Les services de la police provinciale assurent le 2e cordon de surveillance dans des endroits stratégiques de la Miba. Patience Mushidi Yav, inspecteur provincial de la police, accuse les agents de la Miba de travailler en complicité avec les creuseurs clandestins: « la Miba doit nous aider en étant clair. Comment est-ce que les clandestins se retrouvent dans l’usine centrale de la Miba, si elle est gardée par les services de sécurité de la Miba ? »
L’administrateur délégué général adjoint de la Miba ne contredit pas la police mais affirme que la complicité est à tous les niveaux. Pour Christine Tuse, les services de sécurité ont certainement une part de responsabilité : « Il doit certainement y avoir de l’intelligence à tous les niveaux, autant au niveau de la ceinture extérieure, qu’au niveau propre des agents internes. On envisage de confier la sécurité à une maison extérieure spécialisée . »
La Miba annonce cependant le renforcement des mesures de sécurité. La police dit avoir ouvert une enquête en vue d’identifier les commanditaires de ce coup.